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28 juillet 2008

Qu'y a t-il « à l'intérieur » d'une compétence ?

Les compétences telles que je les entends peuvent être très « simples »

Exemple :

« faire le silence pour entendre » , ou

« faire rouler un ballon pour le transmettre à un partenaire »

mettant en jeu un nombre limité de ressources ( connaissances, capacités, automatismes *), à un niveau « simpliste » d'enseignement ( maternelle - primaire),

mais elles peuvent aussi être très « complexes »,

Exemple :

« frapper fort le volant du fond du terrain, montant, pour faire reculer l'adversaire »

nécessitant des ressources nombreuses et complexes ( connaissances, capacités, automatismes) à un niveau « élevé » d'éducation physique ( niveau terminale – STAPS – Sport de haut niveau).

REFERENCE A « L'ICEBERG »

Certains présentent l'EPS comme un « iceberg » :

La partie haute et visible serait l'action, ( un simple enchaînement de « contractions musculaires » ), et le plus « intéressant » serait en dessous : perception, réflexion, analyse, psychologie... et le centre du travail de l'enseignant d'EPS.

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Je suis contre cette vision qui tend à dire « que l'action c'est l'affaire des entraîneurs de clubs ( Brevetés d'Etats), l'EPS est au delà de l'action, et doit faire "réfléchir" les élèves, ( et par là, justifier le fait d'être discipline scolaire) ».

CAR :

1 - Les élèves ( la majorité ) n'ont ni l'envie ni la capacité d'analyser leur pratique,

( c'est un travail complexe abordé ( logiquement ) par les STAPS, les chercheurs de la performance, les chercheur sur les liens entre actions , affect, mentalisation...)

2 – Les brevetés d'Etat ne sont pas formés pour s'occuper des "plus en difficulté"; ils savent ce qu'est « l'action idéale », celle du professionnel, mais il ne savent pas forcément quels sont les obstacles pour un débutant, un débrouillé..., et il ne s'y attardent pas , favorisant ceux « qui arrivent facilement ». Il ne sont donc pas des professionnels de l'action pour tous.

3 – Le boulot du prof. D'EPS, qui devrait d'ailleurs être le même en club, c'est de développer les comportements moteurs ( des compétences « motrices » ) des élèves pour qu'ils soient à l'aise dans leur corps, à tous les niveaux d'expertise, tout en développant des savoir-être ( compétences « sociales ») et des savoirs et savoir-faire ( compétences « méthodologiques »), qui sont "annexes" au développement moteur.

4 - Pour moi, quand on enseigne dans le domaine du corps, c'est pour permettre au pratiquant de se sentir bien dans son corps ; si on passe plus de temps à réfléchir qu'à agir, comment "ressentir" ce corps ? La quantité d'action est une obligation et une priorité pour vraiment faire évoluer les élèves.

DONC, pour moi, le haut de l'iceberg, c'est le visible, l'action, ce que j'appelle « compétence »/ « niveau de compétence » = l'observable et le PLUS iMPORTANT.

L'observable, c'est ce que toute personne habituée à voir, et l'ayant verbalisé voit .

Le domaine de l'action et du « visible » n'est pas un domaine simpliste et à la portée du premier venu, comme certains le pensent car il faut regarder les bons repères.

Ceci est loin d'être le cas pour les BE, mais aussi pour les prof. D'EPS, car le plus souvent, le prof, ou le BE se base sur ce qu'il ne voit pas ( qu'il aimerait voir) mais ne connaît pas forcément les bons repères, les bonnes « choses » à regarder, pour faire évoluer l'élève surtout à un niveau débutant ou débrouillé.

Je reviendrai sur ces « repères » dans la partie « MES SOLUTIONS PEDAGOGIQUES »

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Le bas de l'iceberg, c'est ce que j'appelle « ressources » ( savoirs, connaissances, capacités )

Afin d'enseigner, pour transmettre les « savoirs et capacités », il est prioritaire de définir les comportements ( niveaux de compétence ) qu'on souhaite voir apparaître, et qui garantissent que les « savoirs et capacités » sont acquis ( puisqu'ils sont nécessaires à un niveau de compétence).

La définition de ces « savoirs et capacités » vient dans un second temps, car ceux-ci sont la justification de la richesse de la discipline EPS.

Et les connaissances dans tout ça ?

Comme je l'ai déjà évoqué plus haut, à mon sens, les connaissances sont pour la plupart « dans » et « au service » des compétences, mais certaines connaissances plus « encyclopédiques » peuvent être nécessaires. ( Concernant les règles, la sécurité, l'équipement...).

Ces connaissances sont parfois difficiles à faire acquérir, notamment concernant la sécurité, j'expliquerai dans la rubrique « mes solutions pédagogiques  » comment je gère cela.

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