Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

LE SITE CI-PRESENT EST COMPLETE PAR UN SITE PLUS ABOUTI : WWW.PEDA-DU-SPORT.COM

Derniers commentaires
13 novembre 2010

Livre sur la course à pied

pub_1   pub_2   pub_3   pub_4   

 

Aperçu - diaporama


Le livret "6 minutes chrono" sur le nouveau site www.peda-du-sport.com

 contact : lecoz.gwenael@plenitudesport.com 

 

Publicité
16 juin 2009

QUESTIONNAIRES DE FIN D'ANNEE

Afin de rendre compte de notre enseignement, quels meilleurs juges que les élèves ? Ce sont bien eux qui sont les premiers concernés.

Vous même, vous savez bien quels sont les professeurs qui vous ont apporté, et ce qui ne l'ont pas fait.

J'ai donc construit un questionnaire à choix multiples pour mes élèves, qui soit le plus complet possible.

Le voici en pièce jointe :

QUESTIONNAIRE_SUR_L_EPS

17 mars 2009

BILAN AU PRINTEMPS 09

J'ai écris plusieurs documents pendant cette année scolaire sur mes cours, mes observations, mes "ressentis".

Cela m'a permis de "catalyser" mes idées.

Je me suis rendu compte que les conclusions que je pouvais dégager de mes réflexions me renvoyaient à ma manière de fonctionner : comment suis-je "à l'aise" pour travailler ; quels sont mes objectifs prioritaires lors des cours que je propose (découlant des textes officiels, mais aussi de ma propre personnalité, ma propre sensibilité) .

Ce qui signifie que, si ce que je propose "fonctionne bien" avec moi, ce n'est pas évident que cela fonctionne avec tout le monde.

Par exemple, je préfère responsabiliser mes élèves sur le parcours collège-gymnase (4 minutes à pied), et les autoriser à descendre "à leur allure", en respectant le code de la route et le règlement intérieur.

Ma collègue, elle, préfère "canaliser" ses élèves, les regrouper à chaque traversée et leur donner le signal pour passer.

Je pars de la logique que

1 / Les élèves se déplacent et traversent les routes seuls dans leur vie personnelle.

2 / "Infantiliser" les élèves en les obligeant à attendre notre signal aurait tendance à les frustrer, et du coup à réduire notre autorité (puisqu'ils se sentiraient en "opposition" avec nous).

Ma manière de gérer un groupe s'appuie sur cette conception :

AUTORISER UNE "LIBERTE" & UNE AUTONOMIE A CERTAINS MOMENTS, DANS LA LIMITE CLAIRE & EXPLICITE, DONC ANNONCEE, DES REGLES DE SECURITE & DE LA RESPONSABILITE D'UN APPRENTISSAGE.

Cependant, une telle organisation demande une autorité assez forte : il faut être capable de mettre les limites, de les rappeler lorsqu'il y a des "dérapages", ce qui n'est pas forcément évident.

Les dérapages étant souvent liés à une bonne humeur excessive, il peut paraître difficile de "casser l'ambiance", mais un rappel du contrat explicite concernant les "temps d'autonomie" et la nécessité des apprentissages permet de retrouver une ambiance de travail sans instaurer un climat "pesant".

J'ai dégagé plusieurs moments des séances que je considère comme pouvant donner lieu à une certaine autonomie :

- temps de remplissage des cahiers de texte et d'absence au collège : autorisation de discussions à bas niveau sonore, assis sans déplacement.

- déplacement collège - installations et installations - collège : autorisation de "marcher à son allure", dans le respect des règles de circulation, et une fois que le prof. a donné le signal de partir (les 1ers et les derniers ne devant pas être trop espacés.). Les règles de circulation et les consignes au niveau de l'attention nécessaire et des erreurs à ne pas commettre sont régulièrement rappelées.

- "temps de liberté" :  le plus souvent, des garçons sont changés rapidement, et des filles n'arrivent que plusieurs minutes après. Etant donné que les premiers prêts sont demandeurs "d'action", je les autorise à utiliser un espace donné, dans la limite de règles de sécurité connues. Il vaut mieux utiliser ces temps de manière libre mais sous "contrat", plutôt que de laisser libre cours aux diverses bousculades spontanées. Demander aux élèves de rester sagement assis aurait tendance à les frustrer, ce qui ne permet pas de commencer le travail dans un climat favorable.

-  L'échauffement : dans une activité, l'enseignant peut proposer plusieurs manières de s'échauffer, en incorporant les propositions d'élèves volontaires, lors des premières séances. Les séances suivantes, les élèves peuvent s'échauffer par petits groupes, sous la conduite d'un "capitaine", en choisissant leurs exercices, sachant qu'ils doivent 1 / avoir un peu chaud, 2 / sentir leur pouls accéléré 3 / se sentir un peu essoufflé 4 / Avoir mobilisé les différentes articulations nécessaires à l'activité.

- Les situations : après description et démonstration, voire avec une fiche d'atelier, les élèves fonctionnent de manière autonomes, par groupes de niveau, ou affinitaire...selon les objectifs de la situation.

 

Par cette "philosophie", j'assure une gestion facilitée du groupe, par l'adhésion générale de la classe, ainsi que l'atteinte de compétences sociales et méthodologiques, par le développement d'habitus de sécurité, de respect de "règles de principes".

En effet, je réponds à plusieurs "problématiques" :

- Les élèves qui n'apprécient pas "l'autorité excessive" ou "l'infantilisation" ont ici une certaine "liberté" qu'ils apprécient. Ils faut être vigilant avec eux pour qu'ils ne dépassent pas les limites et il ne faut pas hésiter à leur rappeler les règles de sécurité, de la nécessité d'apprentissage, = le "contrat".

- Ceux qui n'ont pas l'habitude de prendre des initiatives se retrouvent en position de faire des choix : choix d'un groupe, choix d'un échauffement...

- Dans les "moments de liberté" et dans les déplacements, par la surveillance et le rappel de consignes aux moment opportuns, je permets aux élèves d'intégrer des notions, des "habitus" de sécurité dans une situation qu'ils vivent quotidiennement .

- Dans l'échauffement et les situations par groupes, des échanges se créent , développant des compétences sociales. Des méthodes et des connaissances se mettent en place par la réponse collective ou individuelle à une tâche demandée.

Evidemment,  il y a des différences notables d'un groupe à un autre et un même groupe n'est pas constant dans "l'ambiance de travail". Le professeur, lui aussi, peut être "changeant" : ses humeurs et sa tolérance peuvent être fluctuants selon son actualité.

Je retiens cette règle, en fonction de l'ambiance, et surtout de la perception qu'on en a :

- quand on sent que la classe est "énervée" , il vaut mieux proposer une séance plus "directive" : le professeur est le "meneur", et les situations ne sont pas trop nombreuses , ainsi on évite que le niveau d'excitation monte trop et nuise au travail, voire à la sécurité. Il ne faut pas hésiter également à rappeler en début de cours les règles de fonctionnement / la nécessité d'apprentissage, les compétences à acquérir.

- quand on sent une opposition, il est bon de redonner du sens et "recadrer" en rappelant la logique de l'activité / les niveaux d'expertise / les compétences à acquérir. Exceptionnellement, on peut incorporer une situation, voire une séance plus "ludique", dans un esprit de "contrat" (sachant que ces moments permettent aussi de développer pour certains des compétences sociales et méthodologiques).

Le "tu" : j'ai autorisé mes élèves à me tutoyer en début d'année. Je leur ai bien préciser alors que "je suis ici pour leur apprendre des choses, que je ne suis pas quelqu'un de "supérieur", et que, s'il le désirent, ils peuvent me tutoyer".

Pourquoi ?

Là aussi je réponds à plusieurs problématiques :

- ceux qui trouveraient injuste d'être tutoyés et de ne pas pouvoir le faire n'ont plus de griefs à ce propos.

- ceux qui, spontanément, ou par volonté de faire rire les autres, tutoient parfois les professeurs ne poseraient plus de "problème".

EN FAIT, contrairement à la croyance générale qui voudrait que le vous soit une marque de respect, je gagne le respect de mes élèves et j'assoie mon autorité en autorisant le tutoiement.

Dans les faits, aucun élève ne me tutoie couramment. Parfois, par jeu, ou dans un contexte hors cours, certains le font. Je pense que, lors des cours, ils ont besoin de marquer le respect par le vouvoiement.

28 janvier 2009

REFLEXION & DEFINITIONS SUR L'INTELLIGENCE

INTELLIGENCE ET COMPETENCES

On se pose souvent la question de l’intelligence.

Mon enfant est-il intelligent ? Mon président est-il intelligent ?

En réponse, il y a le Q.I.

Cependant, il y a plusieurs formes d’intelligence qui ne sont pas prises en compte dans un QI ( intelligence sociale, intelligence sportive, manuelle, artistique...)

Une définition qui me semble englober l’ensemble de la notion serait celle-ci :

Intelligence :

« Aptitude à mobiliser les ressources dont on dispose ( capacités, connaissances, compétences, qualités ) pour répondre efficacement à un objectif donné .

Le degré d’intelligence augmente avec la vitesse de la réponse.

Le plus haut degré d’intelligence est l’anticipation . »

« Il existe plusieurs domaines d’intelligence :

-         l’intelligence mathématique / logique

-         l’intelligence sociale / pédagogique

-         l’intelligence liée à un domaine spécifique (arts, littérature, sports, travaux manuels…) »

« Une compétence est une unité d’intelligence. Elle permet de résoudre un problème donné dans un domaine donné. Elle se reconnaît par l’action du sujet. »

« L’anticipation s’acquière par l’expérience, mais elle peut préexister à une situation nouvelle pour le sujet.

Le sujet agit spontanément pour résoudre une difficulté inconnue.

C’est ce qu’on appelle l’inné. »

« L’enseignant qui a défini une compétence à acquérir, s’il constate qu’un ou plusieurs élèves l’ont déjà acquise, doit prendre en compte cet état de fait dans son enseignement.

Il peut proposer des variantes pour complexifier le niveau de compétence, ou il peut fournir d’autres tâches aux dits élèves pour qu’ils développent des compétences sociales et / ou méthodologiques. »

25 janvier 2009

CV de G. LE COZ

Curriculum vitae

NOM : LE COZ

Prénoms : Gwenael Yann

Date de naissance : 08/04/1976

Profession :

Professeur certifié d’Education Physique et Sportive depuis  juillet 2000.

Etudes :

* Bac C en 1994

* DEUG STAPS en 1997

* LICENCE STAPS en 1998

* Obtention du CAPEPS en 1999

Activité dans le milieu de l’animation :

* stage de base BAFA en 1993.

* stage pratique BAFA en 1994.

* stage d’approfondissement BAFA en 1996.

* Animation en CLSH de 1994 à 1999.

* Service militaire « protocole ville » de septembre 2000 à juin 2001,

   en tant qu’animateur à la ville de Lanester.

* Formation et obtention du diplôme Surveillant de Baignade en 1995.

* Attestation  de Formation aux Premiers Secours en 1995 et 2008.

Activité dans le milieu du football

* En tant que pratiquant :

  • J’ai commencé à jouer dans un club en 1986. Début à l’AS Lanester en 1987.
  • Niveau de pratique en senior :

PH et DH en 1994 et 1995 (Seniors  B et A de l’ASLanester).

PH en 95/96 (Seniors B de L’ASL).

            DRH en 96/97 et 97/98 (Avenir de Plouay).

            PH en 98/99 (US Le Faouët).

            DH en 99/00 (AS Lanester ).

            DSR en 00/01, 01/02, 02/03. (AS Lanester ).

            

* En tant qu’éducateur, à l’AS Lanester :

  • Entrainement des gardiens de but benjamins, 13 ans, 15 ans de 1992 à 1995.
  • Entraineur des – 17 ans en 99/00 et 00/01.
  • Créateur d’une section féminine et Entraineur des féminines en 01/02 et 02/03.
  • Entraineur-adjoint senior en 03/04.

       

* En tant qu’entraîneur senior :

  • Entraineur – joueur au CEP Lorient C en 2007 / 2008 : montée de D3 en D2.
  • Entraineur – joueur au FC Sainte-Hélène en 2008 / 2009 , classés 2e au 5 janvier 09.

* Diverses actions menées / palmares en tant qu’entraîneur :

-         Création de l’équipe féminine de l’AS Lanester

-         Création et responsabilité de réunions techniques mensuelles à l’AS Lanester en 2003 .

-         Organisation d’une journée de détection jeunes en 2000

-         3e du championnat de PH 17 ans 2001

-         Vainqueur du Tournoi National Junior de Lorient, phase régionale en 2001

-         Montée de D 3 en D 2 avec l’équipe C du CEP Lorient en 2008

-         Création d’un site Internet mis à jour en temps réel pour le FC Sainte-Hélène en 2008 (www.fcsaintehelene.canalblog.com ) .

Divers

-         Educateur de tennis en 2006-2007

-         Création d’un site Internet sur l’enseignement de l’Education Physique et Sportive en Août 2008

www.demarcheps.canalblog.com

Niveau de pratiques dans mes activités sportives:

Ma conception des « niveaux d’expertise » :

DEBUTANT : Celui qui pratique pour les premières fois, et qui n'a que quelques réussites aléatoires , commet beaucoup de maladresses . 

DEBROUILLE : Celui qui réussit bien quelques actions efficaces similaires qu'il entreprend, mais assez peu et qui commet encore beaucoup de maladresses. 

CONFIRME : Celui qui réussit bien dans l'activité, maîtrise plusieurs actions efficaces et est capable de les répéter de manière quasi systématique, maladresses encore régulières. 

COMPETITIF (« EXPERT » EN EPS): Celui qui maîtrise un nombre d'actions efficaces assez important, avec certains « points forts », qui peut commencer une activité de compétition, maladresses peu nombreuses. 

--------------------------------------------------------------------------- 

EXPERT AMATEUR : Celui qui a atteint un niveau de compétition régional à national, en amateur, maîtrise très bien des actions efficaces, maladresses rares. 

EXPERT PROFESSIONNEL : Celui qui vit de sa pratique. (National – international). 

- niveaux abordés dans les clubs sportifs, sections sportives, universités de sport ou AS uniquement - 

-------------------------------------------------------------- 

          De par mon métier, et le goût que j’ai pour les activités physiques ou pour le simple plaisir de la maîtrise, j’ai acquis des niveaux d’expertise de niveau « compétitif » à « expert amateur » dans un certains nombre d’activités.

          J’ai acquis un niveau « expert amateur » en football(DH) et tennis (15/3).

J’ai acquis un niveau « compétitif » en kite surf, planche à voile / fun board, catamaran, ski, snow board, escalade, tennis de table, volley, gymnastique.

Dans ma pratique professionnelle, je me suis mis un point d’honneur à pouvoir démontrer tout ce que je demande à mes élèves, j’ai donc acquis un niveau confirmé à expert dans toutes les activités que j’ai abordées.

          Je peux enseigner ces différentes activités, et je suis également formé en « ressources physiques » ( musculation, stretching) de par mes études .

         

Publicité
12 janvier 2009

Philosophie de cycle en Gymnastique et natation.

Quelque soit l'activité qu'on pratique, les élèves doivent développer des "préalables" nécessaires à l'atteinte d'un niveau supérieur.

2 activités, spécifiquement m'ont posé des soucis quand j'ai commencé à les enseigner :

la natation et la gymnastique.

En gymnastique, nous nous trouvons là face aux "éternels débutants" , plus souvent des garçons d'ailleurs.

Quels sont les "préalables" pour leur permettre de progresser et devenir "débrouillé" ou plus ?

Tout d'abord, admettre que la plupart des figures "classiques" sont TROP COMPLIQUEES pour eux (au delà de "l'espace proximal de développement" ) .

Exemple : équilibre, roulade, roue, poirier ( qui sont en plus traumatiques )

Alors, que leur apprendre ?

J'ai fait le choix de travailler :

- d'une part sur les maintiens, abordés en 1e partie de cours de la planche faciale à l'équerre, en passant par la chandelle, le pont, l'équilibre avec parade...

- d'autre part sur ce que j'appelle les "acrobaties" : un élan, suivi d'un saut sur mini trampoline (voire tremplin) puis une figure ( du saut tendu au salto avant en passant par le saut groupé , carpé, la pirouette...) avec réception sur un tapis .

Je peux alors développer des compétences sur l'impulsion, la réception, le gainage, la rotation...tout en faisant participer tout le monde, et en proposant des situations facilement évolutives.

Pour les classes qui avancent suffisament vite, ou pour certains élèves, j'aborde aussi le saut de cheval, dans le même esprit.

En natation, je n'impose pas de nage, mais une nage "de vitesse" et une nage "de récupération", et je laisse le plus souvent le choix de la nage dans mes situations, pour que chacun donne du sens à l'exercice par rapport à ses propres objectifs .

J'utilise aussi du matériel : masque et tuba (pour isoler le problème de la respiration), pour ceux qui le désirent, et les palmes lorsque les élèves sont confirmés.

Je n'oblige pas, je propose le matériel. Ainsi, tous les élèves se fixent des objectifs selon leurs ressentis, et adaptent la situation à leur profil.

6 janvier 2009

Fusionner l'EPS et le sport "civil" pour créer une EP pour tous.

Je trouve que l'activité physique n'a pas la place qu'elle devrait avoir dans la société.

Tout le monde admet ses bienfaits, mais peu de gens la pratique.

Voici ce que j'imagine :

REFLEXION SUR l’EPS, LE SPORT ET LA SANTE.

Ce soir, 5 août 08, il y avait un reportage sur l’obésité au journal de 20 heures :

12 % des français sont obèses.

Les messages en dessous des publicités n’auraient pas prouvé leur efficacité.

( Dont « pratiquez une activité physique  régulière ».)

Je pense qu’il n’est pas suffisant de « dire » aux gens pour qu’ils « fassent », il faut qu’ils y trouvent un intérêt.

Le fait de taxer les sucreries, et aliments gras (évoqué lors du JT ) pourraient un peu modifier les achats car ça touche au porte-monnaie.

Cependant, je pense que le mieux pour améliorer la santé des français serait de permettre une pratique physique régulière ( 2 fois / semaine ), volontaire et pas trop onéreuse.

Qu’est-ce qui fait que les activités physiques sont peu pratiquées ?

-               L’Education Physique et Sportive à l’école n’a pas « donné envie » aux gens de pratiquer une activité physique hors temps scolaire.

-               Le rythme de vie de beaucoup, avec les « loisirs faciles » à la maison ( TV, ordinateur, jeux vidéo…) limite souvent le temps libre à une activité sédentaire.

-               Les pratiques sportives « à la mode » coûtent cher.

-               L’individualisme ambiant n’incite pas les gens à sortir entre amis / voisins pour faire une activité physique ensemble.

-               Les entraîneurs et éducateurs de club ne sont pas bien formés pour tous les publics ( pour les moins « évolués » notamment), et sont payés pour s’occuper en général des « élites ». Les + « débutants » sont le plus souvent encadrés par des bénévoles qui n’ont pas les compétences d’encadrement, et qui ne « fidélisent » donc pas ces gens qui auraient besoin de continuer l’activité, mais qui n’y trouvent pas ce qu’ils souhaiteraient.

Voilà ce que j’imagine :

-               Une EPS, proposée dans le cadre scolaire, ( y compris en école primaire) pour toucher tout le monde, par exemple les après-midi comme en Allemagne, adaptée pour permettre à chacun / chacune d’atteindre un niveau confirmé dans plusieurs activités en terminale, encadrée par des professeurs formés.

Pour permettre aux jeunes scolarisés d’être à l’aise dans leur corps et dans un groupe.

-               Des clubs sportifs qui proposeraient des activités pour tous niveaux, mais encadrées par des personnels qualifiés ( pour proposer un travail de qualité ).

J’imagine bien ici utiliser les compétences des professeurs d’EPS : leur service serait alors partagé entre les cours d’EPS et un club sportif, où on proposerait aussi des formes de sport scolaire .***

   Adapté aux jeunes et aux adultes qui auraient une activité « préférée ».

-               Des pratiques « personnelles » à plusieurs, par quartiers dans les communes ( marche, course à pied, vélo, sports collectifs…), encadrées par des bénévoles et / ou personnes formées, grâce à des inscriptions-informations sur sites Internet par exemple.

Adapté aux pratiques « loisirs-copains » et pour les plus « anciens » ( marche, vélo, natation…)

-                Ceux qui se « prennent en main » seuls pourront continuer leur pratique individuelle.

On pourrait alors toucher tous les niveaux de pratique : chacun pourrait pratiquer l’activité de son choix, à son niveau bien encadré en club, ou en pratique « conviviale » de quartier.

Par là, on développerait aussi la convivialité, les échanges.

Concernant la santé, on combattrait la sédentarité et les problèmes de surpoids-problèmes vasculaires qui y sont liés et on limiterait les chutes d’humeur grâce aux pratiques collectives (le fait de faire partie d’un groupe, d’avoir un but social) .

*** Pour l’instant,

1 / il n’y a pas de « pont » entre l’espace « scolaire » Education Physique et Sportive et l’espace « fédéral » des clubs :

Un enseignant d’EPS peut enseigner toutes les activités sportives à ses élèves, mais il n’est pas reconnu dans les clubs sportifs, en pratique « civile », où il faut un Brevet d’Etat pour encadrer.

Un BE peut encadrer selon sa spécialisation une ou plusieurs activités.

Une personne « embauchée » en tant que contractuelle ou vacataire (en général avec une licence STAPS) peut encadrer toute activité dans le cadre scolaire.

N y a t-il pas ici certaines inepties ? Le prof d’EPS est apte à enseigner dans le champ scolaire, mais pas dans le champ fédéral ???

2 / La discipline EPS s’est battue pour « gagner » sa place dans l’Education Nationale.

Il y a eu d’ailleurs beaucoup de recherches et de grosses avancées sur le contenu de l’EPS, qui cherche à développer à la fois des compétences « motrices », des compétences « méthodologiques », et des compétences « sociales ».

Cependant, je trouve que l’EPS s’enferre dans une conception très intellectualiste, qui n’a pas lieu d’être, car en toute logique l’EPS doit d’abord permettre d’apprendre à utiliser son corps et de s’y sentir bien.

La plupart des enseignants d’EPS tiennent à mettre une barrière entre EPS et sport en club, en argumentant que les « BE » ne font pas le même travail qu’eux, et qu’il ne faudrait surtout pas que le gouvernement cherche à « assimiler » les 2. (sachant qu’ils se sont battus pour bien les séparer et pour que l’EPS soit reconnue en tant que discipline « scolaire »)

3 / Les fédérations sportives ( certaines plus que d’autres) ne reconnaissent pas les compétences des enseignants d’EPS pour « entraîner » en club, et certaines (le football notamment) sont anti-professeur d’EPS (trop « intellectuels »).

MON IDEE :

-               Admettre que le travail en cours d’EPS et en clubs sportifs devrait être le même (jusqu’à un niveau confirmé – compétitif) , en développant les 3 types de compétences (motrices, méthodologiques et sociales), sachant que les niveaux « experts » (« l’élite ») serait réservé aux clubs et fédérations.

* L’EPS en cours permettrait à tous les jeunes d’acquérir un niveau de compétences motrices ( de « ressenti corporel » ) minimum pour donner le goût de l’activité physique, en développant également des compétences sociales et méthodologiques ( sécurité, échauffement –étirement, suivre un programme, analyser des comportements, arbitrer, s’intégrer à un groupe, secourisme...).

* Les clubs sportifs proposeraient en complément pour les jeunes une activité dans laquelle il pourraient s’investir et s ‘épanouir ( par leurs compétences motrices, sociales, ou méthodologiques).

Les adultes, qui n’ont pas eu une telle EPS serait pris en charge à leur niveau, et pourraient eux aussi développer ces diverses compétences.

Pour les élèves scolarisés, la pratique en club sportif pourrait se baser en partie sur le travail effectué dans le cadre du sport scolaire actuel, qui propose des formes de rencontres très intéressantes le mercredi,.

Les professeurs d’EPS pourraient orienter les élèves vers une activité adaptée à leurs capacités, et la pratique de club ne serait plus proposée exclusivement par le goût des parents.

-               Proposer une formation commune pour tous les gens qui souhaitent encadrer dans le sport / les activités physiques ( Niveau licence par exemple), basée sur des stages en alternance pour avoir un contact avec les pratiquants, et connaître la ou les disciplines « de club » .

-               Une formation complémentaire pour des « formateurs » EPS, qui seraient des « conseillers pédagogiques » qui passeraient dans les établissements et clubs sportifs pour conseiller et orienter les collègues et proposeraient des stages courts de formation (= formation continue).

-               Pour le sport de haut niveau, une formation complémentaire ( style « CREPS ») pourrait avoir lieu au delà de la formation commune.

AVANTAGES :

► Une même formation, et une même reconnaissance pour les enseignants et les entraîneurs (sachant qu’ils s’engagent dans l’enseignement, dans la santé, et dans la performance sportive ) ; les actuels enseignants étant spécialisés dans l’apprentissage des débutants aux confirmés – compétitifs et les « entraîneurs » étant  spécialisés pour les experts et haut niveau (sachant qu’un enseignant peut aussi être entraîneur), avec une possibilité de « postes à responsabilité » (entraîneur « élite » ou « formateur EPS ») .

► Les compétences des enseignants actuels concernant le développement de compétences « méthodologiques » et « sociales » ( dont sécurité / entretien du corps et, pourquoi pas, secourisme) seraient utilisées aussi en clubs sportifs ( Soirs, mercredis, week-end).

► Les cours proposés en club aux « débutants » et « débrouillés » (jeunes mais aussi adultes) seraient riches car encadrés par des gens formés, et fidéliseraient les pratiquants, qui attendraient des niveaux d’expertise supérieur, et développeraient leur santé.

► Certains pratiquants, qui abandonnaient assez vite une activité jusque là car « on ne s’occupait pas bien d’eux », persévèreraient, et fourniraient en plus grand nombre les niveaux « experts », ce qui augmenterait le niveau sportif général et pourrait du même coup augmenter le réservoir de champions de la France.

CHANGEMENTS NECESSAIRES

► Rallier l’enseignement de l’EPS scolaire et l’enseignement du sport en club, pour permettre une réelle efficacité dans les objectifs :

-         développer la santé (pratique régulière et sociale) /

-         développer les compétences « méthodologiques et sociales » ( sécurité, organisation de manifestation, arbitrage, secourisme … ) /

-         fournir le sport de pratiquants plus performants.

► Disparition du concours du CAPEPS = faciliter l’accès au travail dans le sport, et instaurer une formation commune suivie d’une « spécialisation » facultative.

Un enseignant de l’éducation physique et sportive enseignerait dons en scolaire, et en club.

► Investir dans des installations sportives ( terrains synthétiques, piscines, salles de sport )

car le nombre de pratiquant augmenterait forcément.

► Revoir les emplois du temps scolaires (élèves et professeurs) pour libérer des heures de « créneaux sportifs », dans le cadre scolaire.

Je suis professeur d’EPS depuis 1999, et je suis en perpétuelle réflexion sur l’efficacité de ce qu’on propose ; ma réflexion m’amène aujourd’hui à faire ces nouvelles propositions.

La Validation des Acquis et de l’Expérience devrait permettre de valider des niveaux d’entraîneurs pour les professeurs d’EPS actuels, ce qui n’est pas le cas facilement puisque j’ai déposé un dossier bien construit qui n’a pas abouti en football (sachant qu’on m’a refusé la partie « pédagogique », alors que je suis professeur d’EPS).

J’ai entamé une réflexion sur l’EPS, « comment choisir ses contenus » et « comment mener sa classe » sur mon blog :

www.demarcheps.canalblog.com

12 décembre 2008

Aide pour Maxx

Pour aider Maxx à atteindre son objectif de fin d'année, 90 000 visites,

n'hésiter pas à aller faire un tour sur son site (lien à droite) : site de sports extrêmes.

5 décembre 2008

Petite pub pour mon site

Je me permets de citer cet e-mail de Didier Delignières, pour appuyer mes réflexions. Merci Didier.

Bonsoir

J'ai bien aimé ton blog, parce que toute démarche de prise de recul est a priori intéressante. Ta définition des compétences me gêne un peu. Je suis en train d'écrire là-dessus, et tu m'as donné quelques idées. Je pense d'ailleurs que je vais citer ton blog. Tu me permets? Puis-je aussi lever l'anonymat?

Cordialement, D. DELIGNIERES

3 décembre 2008

Comment appliquer la "formule magique" ?

SERENITE :

Quoiqu'il arrive, ne jamais perdre son sang-froid ou s'énerver , ne jamais prendre une décision , ou pire réagir "à chaud "

A la place : DIRE AUX ELEVES, REGROUPES ET SILENCIEUX,

" je trouve très désagréable que ..., ça me stress, j'ai préparé mon cours pour vous apprendre ..., je sens que ça ne fonctionne pas, qu'est-ce qui ne va pas, selon vous ? (levez la main pour répondre!)"

LUCIDITE :

soyez honnête avec vous -même : si des élèves ne participent pas, perturbent les autres, n'arrivent pas la tâche demandée. N'hésitez pas à arrêter pour remédier / faire une mise au point / avertir / sanctionner ( dans l'ordre )

ECOUTE :

Donnez la parole aux élèves, dans le calme et l'ordre (en essayant de faire parler tout le monde sur un cycle)

Entendez ce qu'ils vous disent, réfléchissez à la possibilité de changer dans ce sens ou non.

Si c'est non, expliquez pourquoi, acceptez les arguments des élèves recevables. Si c'est oui, ou juste à adapter, modifiez ce qu'il faut.

N'hésitez pas à demander de l'aide, pas toujours aux mêmes.

Quand vous auriez besoin d'aide (arbitrage, préparation de matériel, photos, vidéos,...) demandez à tous ceux qui sont devant vous, vous verrez qu'il y a toujours une personne motivée, qui peut devenir "référente" pour une fonction donnée .

Il ne faut absolument pas vouloir tout apprendre à tout le monde : C'EST UNE UTOPIE.

( Voulez-vous, vous-même tout apprendre ?)

Par contre, chacun pourra se concentrer sur une ou plusieurs compétences sociales / une ou plusieurs compétences méthodologiques liées à ses "capacités - orientations" personnelles .

Les professeurs qui pensent qu'ils ont tout à apprendre aux élèves (sous entendu que ceux-ci arrivent "vides"), que tous doivent apprendre la même chose coûte que coûte vont au devant de grosses désillusions.

REMISE EN QUESTION :

- De ce qu'on propose, quand ça "ne fonctionne pas" ( = pour moi : quand tous mes élèves n'ont pas appris "quelque chose" - en fait des compétences sociales / méthodologiques ou motrices, qui peuvent être différentes pour chacun, la compétence motrice étant "similaire" )

- Du contenu de nos cours (trop "facile", trop "difficile"), de l'organisation de nos cours ( situations, organisation, matériel...)

- Des situations ou cycle "tout faits", qui ne fonctionnent pas forcément avec toutes les classes / tous les publics.

- Des consignes trop directives des textes officiels, qui voudraient qu'on apprennent la même chose en Bretagne, à Paris, en banlieue, en centre ville... Mais en conservant "l'esprit", qui lui, est très juste.

- Des conditions d'enseignement trop difficiles / inhumaines / insuffisantes et de se battre pour les faire évoluer.

- Des directives un peu trop "autoritaires" de la hiérarchie, ne prenant pas toujours en compte le côté humain des choses.

ACCEPTER DE "PERDRE DU TEMPS" POUR EN "GAGNER"

- Dans une classe "difficile", oser faire des cours "différents", avec plus d'autonomie, dans les règles de sécurité annoncées, et "faire avancer" ceux qui désirent travailler avec l'enseignant ( d'un point de vue "moteur", les autres développant , en autonomie, des compétences sociales, méthodologiques, voires motrices de manière autodidacte)

- Arrêter une situation qui se déroule mal, demander ce qui ne va pas, redémontrer...

- Refuser de faire cours, et l'expliquer aux élèves (voire les faire participer d'une manière ou d'une autre) pour avoir des conditions d'enseignement satisfaisantes.

Publicité
1 2 3 4 5 > >>
Publicité