« CREER UN CLIMAT DE CONFIANCE »

Instaurer un climat de travail « rigoureux, mais ouvert et décontracté » = « CREER UN CLIMAT DE CONFIANCE », qui soit basé sur :

• un respect des « règles de fonctionnement », basées sur le bon sens et une échelle de sanction annoncée. (règles annoncées par écrit en début d'année )

• Le respect de l'enseignant, des temps de logistique ( remplissage des cahiers, déplacements, temps de vestiaires...) et d'explications et de ce qui est proposé durant la séance.

• La participation active des élèves, y compris dans l'évaluation ( la « critique ») de ce qui est proposé en cours aux moments « autorisés ». ( bilan possible en fin de séance, de cycle...)

• Possibilité de tutoyer l'enseignant pour montrer que l'enseignant n'est pas une personne plus « importante » que les élèves, mais une personne qui détient un savoir et qui est là pour le transmettre.

• Des décisions justes, jamais prises à chaud, concernant notamment la discipline ou l'évaluation.

• Une communication jamais « fermée », autorisée dans les temps qui ne gênent pas l'apprentissage.

• Des contenus d'apprentissage adaptés aux élèves.

• Une acceptation de l'erreur comme étant un passage obligatoire dans l'apprentissage, et non pas un échec honteux ( chacun doit accepter de faire des erreurs, élèves et professeur ).

• Une acceptation de tous avec leur qualités et leurs défauts, en tentant d'apporter autant qu'on peut aux autres.

• Un travail en groupes affinitaires dans la mesure du possible ( tant qu'il y a une « ambiance de travail » )

Ces principes, pour qu'ils soient acceptés et intégrés doivent être dits et redits, et appliqués dans les faits.

La présentation claire de ces principes et leur respect que ce soit du côté du professeur ou des élèves permet d'instaurer un climat où il ne peut y avoir de rancoeurs ou de ressentiments , s'il n'y a pas de réelle « mauvaise volonté ».

C'est un climat de « Contrat tacite » où la bonne entente dépend de chacun.

Dans un tel climat, où chacun vient en sachant qu'il va y trouver quelquechose, les quelques-uns qui auraient un « mauvais esprit » se « retirent » du groupe socialement, et ne peuvent le justifier.

Personnellement, cette manière de présenter les choses m'a permis de « toucher » des élèves que je n'arrivais pas à « atteindre » auparavant ( ceux qui refusaient la communication = « ceux qui ne veulent pas évoluer » ).

Certains ont décidé de me tutoyer, mais très peu ( j'ai autorisé le tutoiement récemment : les 2 derniers mois de l'année scolaire passée ) .

Ce « climat de confiance » peut se résumer en 3 mots : « LUCIDITE – RIGUEUR – COMMUNICATION. »